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Faites le point avant d’investir dans une maison ancienne

Bon nombre de particuliers souhaitent devenir rentiers pour pouvoir disposer de revenus locatifs chaque mois. Ce projet n’est envisageable que s’ils achètent une résidence secondaire. Pourtant, le dilemme se pose entre l’achat dans le neuf et dans l’ancien. Si l’acquisition d’un logement neuf peut coûter une petite fortune, l’acquisition d’une ancienne propriété fait aussi appel à quelques travaux de réhabilitation. Cet article propose un petit éclairage des points à connaitre pour investir dans une maison ancienne.

Investir dans une maison ancienne, une question de budget

Si l’on faisait abstraction au prix, les maisons neuves restent des investissements sûrs. Ces maisons ne présentent pas de vétusté, même leur confort énergétique est au point. Investir dans une maison ancienne est une question de budget. Si le coût des travaux majoré à l’achat est peu conséquent, cela reste l’option la plus économique. Cependant, si tout est à refaire jusqu’à la charpente, cet investissement n’est plus intéressant.

Le revenu locatif pour reconstituer le capital investi

Quelle que soit l’option envisagée, la mise en location du bien permet de récupérer le montant initial investi puis de se constituer une rente. Pour optimiser cet investissement, vous devez faire une estimation du loyer en tenant compte de vos diverses charges y compris le frais d’intérêt de l’emprunt tout en vous référant au prix du marché. Sur ce fait, si les mensualités de l’emprunt sont supérieures ou égales au prix du loyer, il est évident que votre investissement n’est pas rentable.

Devenir bailleur : ce qu’il faut savoir

Toute personne qui souhaite investir dans une maison ancienne devrait au préalable se renseigner sur les principes de la mise en location d’un bien. En outre, le locataire peut occuper le lieu durant la période du bail, mais c’est celui-ci doit se déduire du coût de petites réparations ainsi que des factures d’eau et d’électricité. Cependant, les gros travaux et la taxe foncière sont à la charge du bailleur. Il peut arriver que le locataire résilie le contrat, mais selon la loi, celui-ci doit prévenir le bailleur trois mois avant son départ, sauf en cas de situations atténuantes comme un licenciement ou une invalidité. Concernant le bail, la durée minimale du contrat en location vide est de trois ans contrairement à une location meublée qui est de neuf mois. Enfin, sachez que l’investissement locatif présente un risque dans le cas où le locataire n’arrive plus à payer ses loyers. C’est pourquoi il est important de bien étudier la stabilité financière de celui-ci pour minimiser ce risque.

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